Coaching de vie ou professionnel, tout savoir sur ce métier de A à Z

SOMMAIRE

Coach de vie ou coach professionnel : comment choisir sa voie ?

Vous envisagez de devenir coach, mais vous hésitez sur la spécialisation à adopter ? C’est une question fréquente et parfaitement légitime. Avant de vous lancer dans une formation, il est essentiel de bien comprendre les différentes « couleurs » du coaching et de définir celle qui correspond le mieux à votre profil.

D’un côté, le coach de vie (ou life coach) accompagne les individus dans leur développement personnel : gestion des émotions, confiance en soi, transitions de vie… De l’autre, le coach professionnel (ou coach exécutif) intervient dans un cadre plus orienté entreprise : performance, leadership, communication, prise de poste, etc.

Avant même de choisir une formation, un travail personnel s’impose : mieux vous connaître, identifier vos motivations profondes, vos affinités, votre posture naturelle. Ce questionnement vous aidera à faire le bon choix de spécialisation.

Une fois votre orientation définie, il vous faudra sélectionner une formation sérieuse et certifiante, reconnue par des instances professionnelles comme l’EMCC. Cette reconnaissance est un gage de crédibilité, notamment si vous souhaitez intervenir en entreprise.

À l’issue de ce parcours, le coach formé sera capable d’accompagner les personnes dans leurs évolutions personnelles ou professionnelles, en mobilisant des outils puissants et une posture adaptée. Son rôle ? Aider ses clients à clarifier leurs objectifs, surmonter les obstacles et s’adapter aux changements avec sérénité.

Qu’est-ce que le coaching professionnel ?

Dans le milieu professionnel, on a parfois besoin d’un accompagnement pour atteindre certains objectifs. C’est là où intervient le coach professionnel ! Ce type de coaching consiste à accompagner un collaborateur, une équipe ou un dirigeant à réaliser des missions et à atteindre des objectifs réalisables tout en respectant l’écologie de l’individu et des entités, accompagner à la résolution de conflit et favoriser la créativité. Le coaching professionnel en entreprise fait intervenir 3 acteurs : Le commanditaire (dirigeant, RH, cadre …), le coaché et le coach. On désigne cette relation par contrat tripartite.

Coaching de vie ou professionnel, tout savoir sur ce métier de A à Z 3

Qui peut devenir un coach professionnel ?

Le métier de coach ne s’improvise pas. Si l’envie est un bon point de départ, elle ne suffit pas. Devenir coach, c’est adopter une posture, une éthique, et un état d’esprit bien particulier. Suivre une formation de coach professionnel, vous permettra d’acquérir non seulement des outils et des techniques, mais surtout cette posture, véritable clef de voûte de la pratique.

Un travail sur soi indispensable

Au-delà des compétences, le coaching exige un engagement personnel. Un travail en profondeur sur le savoir-être est incontournable. Durant la formation, vivre soi-même une expérience de coaching permet de se mettre à la place du client, de ressentir les effets d’un accompagnement. Une école exigeante proposera des mises en situation concrètes, des exercices pratiques, afin d’expérimenter pleinement la posture du coach. Ces moments sont riches d’enseignements – souvent marquants, toujours transformateurs.

Quels experts peuvent devenir coachs professionnels ?

  • Les professionnels de l’accompagnement

La formation en coaching professionnel est ouverte aux éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux, consultants, formateurs, managers, chefs d’équipe, RH et dirigeants. Tous ceux qui souhaitent enrichir leur pratique, intégrer les outils du coaching dans leur quotidien professionnel ou développer une posture d’accompagnement plus fine, y trouveront un véritable levier. Elle est également adaptée à ceux qui mettent en place une démarche de coaching interne dans leur entreprise.

  • Les professionnels du coaching

Des coachs déjà en exercice mais non certifiés peuvent également suivre cette formation. Elle leur permettra de consolider leur posture, d’enrichir leurs outils, et de renforcer leur légitimité dans le développement de leur activité.

  • Les professionnels de l’enseignement

La formation en coaching constitue aussi un atout pour les enseignants et formateurs qui souhaitent développer une approche plus individualisée, plus à l’écoute, et mieux accompagner la progression de leurs apprenants.

Pourquoi devenir un coach professionnel ?

Se former pour comprendre les profils neuro-atypiques

Devenir coach professionnel, c’est avant tout faire le choix de croire profondément en l’autre et en sa capacité à évoluer. C’est vouloir guider, soutenir, faire émerger les ressources internes que chacun porte en soi. Le rôle du coach n’est pas de conseiller, mais de créer les conditions propices pour que son client trouve ses propres solutions.

Aujourd’hui, le mot « coach » est souvent galvaudé. On le retrouve dans tous les domaines : sport, nutrition, vie personnelle… Mais être coach professionnel, c’est autre chose. C’est exercer dans un cadre structuré, avec un contrat, un objectif clair, et dans le respect d’un code de déontologie rigoureux. C’est instaurer une relation de confiance, une écoute active et une attention sincère à l’autre.

Un élément clé, souvent oublié, distingue les vrais professionnels : la supervision. Un coach engagé dans une pratique sérieuse se fait lui-même accompagner par un superviseur formé, qui l’aide à prendre du recul, à analyser les situations complexes rencontrées, et à garantir le respect du cadre et de la posture. La supervision est le garant de l’éthique et de la qualité du coaching.

Avant de vous lancer, prenez un temps d’introspection. Pourquoi souhaitez-vous devenir coach ? Pour exercer avec justesse, ce métier demande un réel engagement personnel. Plus qu’une profession, c’est souvent un choix de vie.

Les bonnes raisons pour devenir coach professionnel sont assez nombreuses :

  • Le coaching est un métier qui vous aide à montrer votre empathie pour les autres et à partager avec eux le plaisir de contribuer à leur réussite et à leur développement.
  • Vous adoptez le coaching comme un style de vie et non pas comme une mission qui prend fin à une date prédéfinie
  • Lorsque vous devenez coach, vous rentrez dans une démarche de formation continue et de remise en question grâce à la supervision.
  • Le coaching vous permet de travailler dans un environnement idéal en collaboration avec des personnes qui sont dans une démarche proactive.

 

Devenir coach, c’est faire le choix d’un métier profondément ancré dans des valeurs humanistes. Le coach professionnel agit comme un catalyseur de croissance, en aidant les individus et les équipes à mieux se connaître, à coopérer, à progresser. Son rôle ne se limite pas à la performance : il contribue à instaurer plus d’écoute, de respect et de sens au sein des environnements professionnels. À travers ses accompagnements, il participe à construire des relations plus humaines, durables et authentiques.

Quelle formation suivre pour devenir un coach professionnel ?

Le coach professionnel joue un rôle clé dans l’évolution des carrières et la valorisation des talents au sein des entreprises. Pour exercer cette mission avec justesse, il est indispensable de suivre une formation structurée, qui permet d’acquérir les compétences et les outils adaptés.

Mais avant tout, il est important de comprendre ce qu’est réellement un coach professionnel : il accompagne un individu, une équipe ou un dirigeant dans l’atteinte d’un objectif professionnel, à travers une approche globale, systémique et centrée sur la personne. On ne s’improvise pas coach ! Au-delà de certaines qualités humaines essentielles (écoute, empathie, discernement) il est nécessaire d’acquérir des connaissances solides dans plusieurs domaines, allant de la communication à la psychologie du travail, en passant par les dynamiques de groupe et la posture éthique.

Le parcours de formation d’un coach professionnel doit lui apprendre :

La posture du coach

Cette formation expérientielle vous permet de bien saisir les secrets de ce métier et de l’exercer avec professionnalisme et éthique.

Les outils du coach

La formation permet au futur coach de maîtriser plusieurs outils de travail tels que l’hypnose, PNL, l’analyse systémique, l’analyse transactionnelle…

L’animation des formations et des équipes

Le coach apprend à bien animer et diriger des séances de formation. De plus, il doit être capable d’expliquer des contenus d’une manière pédagogique, claire et concise.

Le coaching en entreprise

Le coach doit appréhender la gestion de la relation contractuelle particulière au contrat tripartite. Le coach doit être capable d’identifier la demande du client et de formaliser la relation dans un contrat.

La création d’une stratégie de développement commercial

Apprentissage grâce à un ensemble d’outils marketing modernes.

Nombreuses sont les écoles qui proposent des formations de coaching professionnel. Cependant, une bonne partie des experts qui exercent ce métier sont issus d’autres disciplines. Dans ce contexte, on peut évoquer les écoles de commerce et de gestion ainsi que les écoles d’ingénieurs. De plus, on peut trouver des coachs professionnels qui sont des spécialistes dans la gestion des ressources humaines ou de l’organisation du travail.

Pourquoi doit-on suivre une formation de coach professionnel ?

Beaucoup pensent encore qu’une formation de coach professionnel se limite à obtenir une certification ponctuelle, et qu’il suffit d’avoir le sens de l’écoute, une bonne aisance relationnelle et l’envie d’aider pour exercer ce métier. C’est une idée reçue… qui mérite d’être nuancée pour deux raisons essentielles.

Tout d’abord, la formation initiale est indispensable pour devenir coach professionnel mais elle ne suffit pas à elle seule. Le métier exige un apprentissage permanent. Le coach doit se former régulièrement, découvrir de nouveaux outils, approfondir sa posture à travers des ateliers, séminaires, ou modules animés par des écoles ou associations professionnelles. La supervision continue et le travail sur soi sont également incontournables pour affiner sa pratique et rester aligné avec les exigences du métier.

Ensuite, la certification issue de la formation joue un rôle crucial dans la reconnaissance du coach par ses clients et partenaires. C’est un repère de qualité, notamment dans le monde de l’entreprise, où les interlocuteurs attendent des garanties de professionnalisme. Dans un univers en constante évolution, se former, se remettre en question et actualiser ses compétences est une condition sine qua non pour exercer durablement et avec légitimité.

Un métier en forte demande, une profession qui se structure

La formation et la certification en coaching professionnel s’inscrivent pleinement dans une dynamique de professionnalisation du métier. Face à l’essor rapide du coaching dans de nombreux secteurs — entreprise, développement personnel, transitions de carrière — la demande de coachs qualifiés ne cesse de croître. Il devenait donc essentiel de structurer la profession, en posant des standards clairs de compétences et d’éthique. La formation certifiante répond à ce besoin : elle permet d’attester objectivement des savoir-faire et de la posture du coach, tout en offrant des repères fiables aux clients comme aux organisations.

Si les entreprises sollicitent de plus en plus ces professionnels, leurs besoins d’accompagnement s’articulent autour de trois grands axes :

La performance individuelle

En effet, les entreprises cherchent à aider leurs collaborateurs à mieux gérer et développer leur potentiel professionnel pour améliorer la performance globale de l’organisation.

La transformation des entreprises

Le coach professionnel est aussi sollicité pour accompagner l’entreprise à réussir une évolution technologique, une transition énergétique, un changement d’organisation interne…

La transition professionnelle

L’accompagnement assuré par cet expert est extrêmement bénéfique lors d’un changement de poste ou d’une reconversion professionnelle.

En quoi consiste l’accompagnement du coach professionnel ?

Le coach professionnel agit comme un facilitateur de changement dans le monde du travail. Son rôle consiste à accompagner un individu, une équipe ou un dirigeant dans l’atteinte d’objectifs spécifiques, en instaurant un climat de confiance, de sécurité et d’écoute. Cette alliance de qualité entre le coach et le coaché est essentielle à la réussite du processus.

Concrètement, le coach aide son client à clarifier ses objectifs, à identifier ses blocages, à renforcer sa posture, à affronter ses incohérences et à mobiliser ses ressources internes. Il agit comme un soutien neutre, bienveillant, mais exigeant, qui encourage la prise de recul et la responsabilisation.

Son accompagnement s’avère particulièrement utile dans des contextes tels que : une prise de poste, une évolution professionnelle, une préparation d’entretien, une gestion de transition ou encore une réorientation. Il peut également intervenir sur des enjeux plus profonds comme la confiance en soi, la gestion des conflits, la capacité à s’affirmer ou à créer des relations professionnelles constructives.

Enfin, le coach contribue à développer l’autonomie du coaché. L’objectif ultime ? Aider la personne à gagner en clarté, en efficacité, en performance… et à retrouver sa capacité d’agir avec plus de justesse et de sérénité dans son environnement professionnel.

Posture, formation, supervision : les piliers du coaching professionnel

Pour être un bon coach, il faut posséder certaines qualités humaines et suivre une formation adaptée mais il convient de s’intéresser à d’autres aspects. En effet, le coach professionnel choisit un cadre de référence pour sa pratique : PNL, analyse systémique, intelligence émotionnelle De plus, il doit pouvoir confronter les difficultés rencontrées en séances dans un lieu de supervision avec un professionnel certifié.

Le coach professionnel peut aussi suivre une thérapie pour mieux appréhender les “angles morts” de la relation client/coaché qui sont inévitablement en séances. On parle ici d’apprendre par exemple les notions de transfert et contre-transfert inhérent au métier et qui peuvent déstabiliser la posture neutre de coach.

Le coach de vie : une autre approche du coaching

Quelle formation suivre pour devenir coach de vie et en vivre

Le coaching est aujourd’hui une approche largement répandue, présente dans de nombreux domaines : sport, art, santé, bien-être… Dans ce contexte, la notion de coach de vie (ou life coach) s’est imposée pour désigner l’accompagnement proposé à des personnes en quête de changement, de développement personnel et d’épanouissement.

Le coach de vie s’appuie sur une variété d’outils et de techniques pour aider son client à clarifier ses objectifs et à les atteindre de manière réaliste et progressive. Il intervient principalement dans la sphère privée.

Il est toutefois important de distinguer le coach de vie du coach professionnel. Le premier accompagne des particuliers dans des problématiques personnelles : reconversion, confiance en soi, séparation, gestion du stress, etc. Le second intervient au sein des organisations pour soutenir les individus ou les équipes dans leurs enjeux professionnels.

Lors d’une séance de coaching personnel, les thématiques abordées sont très variées : rupture affective, préparation à un examen ou à un entretien, difficulté à s’affirmer, recherche d’équilibre ou de sens… Le coach de vie offre un espace d’écoute, d’exploration et de mise en action pour aider chacun à avancer à son rythme.

Quelles sont les qualités pour devenir un bon coach de vie ? 

Lorsqu’on envisage de devenir coach, on pense souvent aux aspects concrets : le statut, l’installation, la rémunération… Mais prend-on vraiment le temps de réfléchir au coach que l’on souhaite devenir ?

Car au-delà d’un métier, le coaching est avant tout une posture, un positionnement intérieur.

Qui êtes-vous ? Quelle relation souhaitez-vous établir avec vos futurs clients ? Dans quel environnement vous sentez-vous le plus à l’aise : l’école, l’entreprise, les associations, les publics en situation de fragilité ? Votre sensibilité, vos valeurs, votre parcours personnel joueront un rôle central dans votre manière d’exercer.

Chaque coach développe, avec le temps, ce que l’on appelle sa « couleur » de coaching. Vous apprendrez à adapter les outils reçus en formation selon votre propre style, vos centres d’intérêt, vos méthodes et votre personnalité. Certains privilégieront le coaching en marchant, d’autres feront appel à la créativité ou à la méditation. Et pour d’autres encore, le simple questionnement maïeutique — pilier fondamental du coaching — suffira à créer un espace de transformation puissant.

Trouver votre voie, votre tonalité, votre façon d’accompagner… c’est aussi cela, devenir coach.

Vous trouverez donc des spécialisations après votre formation de base : coaching scolaire, coaching d’équipe

Commencez dès maintenant à vous interroger : vers quoi avez-vous envie d’aller ? Pas encore d’idée précise ? Aucun souci. Votre orientation se dessinera au fil de la pratique, ou plus rapidement si vous choisissez d’être accompagné via notre module dédié à la création d’activité. Intégré à la formation de coach de vie, il vous aide à clarifier votre identité professionnelle et à définir votre positionnement.

Le coaching est un chemin d’évolution constant, nourri par l’expérience et les rencontres. Ce parcours révèle une évidence : il n’existe pas un profil unique de coach. Il existe autant de postures que de personnalités, de vécus, de parcours. Et chacun, chacune, trouvera naturellement ses clients, en affinité avec son style, ses valeurs et son histoire.

Tout savoir sur le déroulé d’une formation de coach de vie

Dès le premier jour, vous entrez dans le vif du sujet : les premiers exercices commencent, et vous êtes invité à adopter rapidement une posture d’échange, d’écoute et de travail sur soi. Le rythme peut surprendre, mais la dynamique de groupe et l’enthousiasme partagés portent chacun. On hésite, on tâtonne, puis on prend confiance… et on avance. C’est au fil des mises en situation, de la pratique et des retours que commence à émerger votre propre style, votre “couleur” de coaching.

Parfois, il arrive qu’un participant réalise très tôt que ce n’est pas encore le bon moment pour lui. Ce choix, aussi sincère que courageux, est toujours accueilli avec respect. Car se former au coaching, c’est aussi s’écouter et savoir reconnaître ce qui est juste pour soi.

A la fin de la formation, vous en connaîtrez plus sur vous-même, et plus sur ce que vous voudrez faire. Certains compléteront (si ce n’est déjà fait avant), par une formation en hypnose, en PNL (Programmation Neuro-Linguistique, même si c’est abordé dans le programme), en relation d’aide… Chez MHD Formation, vous trouverez une grande diversité de parcours de fomations et vous trouverez votre voie, coach ou psychopraticien, car la formation de coach professionnelle est avant tout un cadeau que vous vous faites à vous-même.

Pour être un bon coach de vie, il faut posséder des qualités relationnelles mais aussi analytiques. A part la volonté d’aider les gens, il faut faire preuve d’une grande qualité d’écoute et d’un sens de discernement.

Un bon coach doit posséder un esprit d’analyse et de synthèse. Il aura besoin également d’une bonne capacité de communication et d’affirmation. Pour réussir sa mission, ce coach doit pouvoir instaurer une ambiance de confiance avec son client. Des connaissances en psychologie seront précieuses pour pouvoir s’adapter à toutes les situations. De plus, le coach de vie doit faire preuve d’empathie et de patience envers le coaché. Son attitude envers son client doit être encourageante et positive.

Avez-vous le bon profil pour devenir coach de vie ?

Devenir coach de vie demande bien plus qu’une simple envie d’aider les autres ; même si cette motivation est souvent le point de départ. C’est un métier qui repose sur un véritable équilibre entre savoir-être, écoute et professionnalisme.

Certaines qualités humaines sont essentielles dès le début du parcours : la bienveillance, la patience, l’intérêt sincère pour les relations humaines, et une posture d’écoute active. Mais d’autres compétences s’acquièrent au fil de la formation, notamment la capacité à instaurer un climat de confiance, à stimuler la motivation, ou à accompagner le changement sans projeter ses propres filtres.

Le coach de vie doit aussi savoir prendre du recul. Il est impératif de pouvoir rester centré, sans se laisser submerger par les émotions de l’autre — qu’il s’agisse de joie, de peine ou de frustration. Cette neutralité bienveillante permet d’accompagner sans juger, avec justesse et professionnalisme.

Enfin, des bases en psychologie, sans être obligatoires, constituent un atout précieux pour mieux comprendre les mécanismes internes du coaché et adapter son accompagnement.

Dans quelles situations intervient un coach de vie ?

Également appelé life coach ou coach personnel, le coach de vie intervient dans une grande variété de situations. Il accompagne des personnes en quête de changement, de clarté ou d’évolution personnelle. Son rôle consiste à aider le coaché à dépasser des blocages, à atteindre un objectif, ou à traverser une période délicate avec plus de sérénité.

Selon l’approche choisie, deux grandes orientations peuvent se dessiner :

L’orientation « coaching », centrée sur l’atteinte d’un objectif : reconversion professionnelle, prise de décision, passage à l’action, affirmation de soi, etc.

L’orientation « relation d’aide », plus axée sur l’écoute et le soutien, lorsque la personne traverse une phase de souffrance ou de vulnérabilité : séparation, deuil, perte de repères, fatigue émotionnelle…

Dans les deux cas, le coach de vie propose un accompagnement structuré, respectueux, sans jugement, qui permet au coaché de retrouver confiance, clarté et capacité d’agir.

Quel parcours de formation pour devenir un coach de vie ?

Pour exercer ce métier avec sérieux et efficacité, une formation rigoureuse est indispensable. Le coach de vie accompagne des personnes dans des moments parfois sensibles ou fragiles : il doit donc disposer de solides bases théoriques et pratiques.

Une formation complète intègre notamment des connaissances fondamentales en psychologie, en psychopathologie, en thérapies brèves, ainsi qu’en relation d’aide. Ces savoirs permettent au coach de comprendre les mécanismes humains, de poser un cadre sécurisé et d’adopter la posture juste selon la situation rencontrée.

Plus qu’un simple apport de techniques, se former au coaching de vie, c’est développer une posture professionnelle, éthique et respectueuse, afin de garantir un accompagnement de qualité.

Pour devenir un bon coach de vie, il serait préférable de suivre un cursus complet comme suit :

Une formation à la posture de coach et à l’entrepreneuriat

C’est ce que vous abordez dans la formation au métier d’accompagnant ainsi que celle de la création d’activité.

Une formation à la relation d‘aide

pour pouvoir mener les accompagnements avec plus d’aisance et de recul. Grâce à cette formation, le coach sera en mesure de mettre en place une relation aidante et d’explorer les motivations qui poussent la personne vers le champ de l’aide à la personne.

Une formation de technicien PNL ou Hypnose

Il s’agit d’un outil qui permet d’aller plus loin dans l’accompagnement assuré au client. En entreprise comme auprès des particuliers, cette formation permet au coach de prendre en main plusieurs protocoles : traitement des addictions, traitement des phobies…. Cette formation offre au coach un ensemble d’outils puissants pour une meilleure assistance.

Une formation à la psychopathologie

L’objectif ultime de cette formation est de permettre au coach de détecter les psychopathologies. Ainsi, il serait plus facile de comprendre ce qui se passe dans la tête de la personne.

Coach de vie vs coach professionnel : quelles différences ?

Le coaching, qu’il soit personnel ou professionnel, repose sur un même socle : l’art du questionnement et une posture d’accompagnement qui aide l’individu à atteindre un objectif. Cependant, si la méthode reste similaire, les contextes, les objectifs et les cadres d’intervention diffèrent.

Le coach de vie accompagne un particulier dans sa sphère personnelle : transition, crise, perte de repères, quête de sens ou de confiance… L’initiative vient du client lui-même, qui finance directement l’accompagnement. La relation est bilatérale : un contrat simple lie le coach et le coaché.

Le coach professionnel, quant à lui, intervient souvent dans un cadre organisationnel. C’est généralement l’entreprise qui finance la prestation, dans le cadre d’une évolution de poste, d’un projet de transformation, ou d’un besoin identifié par les RH. Le contrat inclut trois parties : le coach, le salarié coaché et l’entreprise. Des points de suivi sont régulièrement organisés pour évaluer l’évolution du processus.

Bien entendu, les sphères personnelle et professionnelle étant souvent imbriquées, la frontière entre les deux types de coaching peut parfois s’atténuer. Mais l’intention, la posture attendue et les enjeux institutionnels diffèrent nettement entre les deux.

Le coaching de vie soutient l’individu dans un moment de bascule, l’aide à retrouver confiance et autonomie. Le coaching professionnel, lui, vise la performance, la prise de recul et l’adaptation dans un cadre de travail structuré. Deux approches complémentaires, chacune avec ses spécificités.

L’essentiel dans le métier de coach

Passionné de développement personnel, vous avez une grande envie d’aider les autres et de les assister pour dépasser une situation difficile. Pourquoi alors ne pas en vivre en en faisant un métier et mener une carrière professionnelle exceptionnelle ? Devenir coach serait une excellente idée et une bonne orientation vers un monde de travail qui correspond parfaitement à votre personnalité et à votre vision des choses. Pour exercer ce métier, il faut croire qu’une attitude positive et optimiste produit une forte valeur ajoutée sur les autres. Il convient aussi de pouvoir repérer les opportunités là où les autres voient des obstacles et des difficultés.

Le métier de coach nécessite avant tout un travail sur soi-même. En effet, l’objectif est de cultiver une position de recul par rapport aux événements et de ne pas tout prendre au premier degré. Ainsi, le coach devient enraciné et très difficile à déstabiliser.

Pour devenir un bon coach professionnel ou un coach de vie, il faut aimer écouter et rester ouvert et disponible. Sensible et intuitif, le coach doit faire preuve d’empathie. Ainsi, il peut ressentir ce que ressentent ses clients et se mettre à leur place.

Le coach doit également posséder une grande vivacité d’esprit pour pouvoir détecter le sens sous-jacent des propos du coaché. Ainsi, il peut saisir et traduire immédiatement ce que son interlocuteur veut dire même avec de longues phrases et nombreuses parenthèses. La patience compte beaucoup dans le métier du coaching. En effet, le processus de changement du client peut être long et parfois ne pas aboutir. Le plus important finalement pour le coach est de maintenir sa posture. L’atteinte de l’objectif du client n’est pas une fin en soi pour le coach. Oui vous avez bien lu … Cette notion n’est probablement vraiment compréhensible qu’en expérimentent lors de la formation.

Devenir coach, c’est exercer un métier de l’humain qui vise à favoriser l’autonomie de la personne.

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