Parcours Accompagnant en Thérapies Brèves

DEVENIR ACCOMPAGNANT EN THÉRAPIES BRÈVES : Un métier d’écoute, de présence et de changement

À qui s’adresse ce parcours de formation ?

Ce parcours s’adresse aux personnes souhaitant accompagner d’autres personnes dans leurs difficultés de vie, leurs transitions ou leurs blocages ponctuels, sans prétendre au rôle de thérapeute. Il convient à des professionnels du soin, de l’éducation ou du social, mais aussi à celles et ceux en reconversion, attirés par la relation d’aide et le développement personnel.

Aucune formation préalable n’est exigée, mais une vraie disposition à l’écoute, au respect de l’autre et à l’engagement personnel est attendue. La formation s’inscrit dans un cadre structurant, avec une approche progressive, technique et profondément humaine.

cQuel est le contenu de ce parcours d’accompagnant ?

Le parcours s’articule autour de trois modules.

Le premier concerne les fondamentaux de la relation d’aide, avec l’acquisition d’une posture d’écoute, de neutralité bienveillante, de congruence. L’accent est mis sur la qualité de présence, l’empathie, la capacité à accueillir sans jugement.
Le deuxième module aborde les bases de la psychopathologie, afin de repérer les signes de souffrance psychique plus profonde et d’identifier les situations qui dépassent le champ d’intervention. Ce repérage est indispensable pour assurer un accompagnement sécurisant, éthique et professionnel.
Le stagiaire peut ensuite choisir soit un module de PNL (Programmation Neuro-Linguistique) soit d’hypnose. Dans le 1er cas il suivra les 2 modules qui l’amèneront au niveau de Technicien-PNL. Dans le second cas, il suivra les 2 modules qui l’amèneront au niveau de Praticien Hypnose.

Dans les deux cas, les stagiaires suivent un Socle Commun PNL-hypnose qui leur permet d’ailleurs de se déterminer dans l’hypothèse où ils ne le seraient pas en démarrant la formation.
L’ensemble du parcours vise une autonomie d’accompagnement sur des problématiques non pathologiques, dans un cadre clairement défini.

Quels types de situations et de personnes accompagner avec ce parcours ?

L’accompagnement concerne des personnes traversant des situations de mal-être léger ou des questionnements de vie :
– stress ou anxiété passagère,
– perte de confiance, baisse de motivation,
– difficultés relationnelles,
– troubles du sommeil,
– comportements à ajuster (tabac, alimentation, procrastination),
– deuils, séparations, reconversions, transitions professionnelles.

L’accompagnant en thérapies brèves intervient dans une logique de soutien, de développement personnel ou de mobilisation des ressources. Il ne travaille pas sur les pathologies, mais sur les freins, les croyances, les émotions ou les comportements qui limitent l’action ou l’épanouissement.
L’accompagnement peut concerner des adultes, des jeunes adultes, parfois des couples ou des groupes, selon la pratique développée.

Quelles limites à respecter dans l’exercice d’accompagnement ?

L’accompagnant n’est pas un thérapeute au sens médical ou psychiatrique du terme. Aucun diagnostic n’est posé, aucun traitement n’est proposé. Le cadre d’intervention reste celui du bien-être psychologique, du soutien ponctuel et de la prévention.

Tout signe de pathologie lourde, de souffrance durable ou de fragilité psychiatrique nécessite une orientation vers un professionnel de santé mentale.

La pratique s’inscrit dans un cadre légal et déontologique : respect du secret professionnel, transparence sur les compétences, obligation de supervision, formation continue.
La relation d’aide n’est pas un rapport de pouvoir ni un transfert de responsabilité. L’accompagnant crée un espace d’exploration, jamais d’emprise. La clarté du cadre protège à la fois la personne accompagnée et le praticien.

Quelles sont les activités d’un accompagnant en thérapies brèves ?

L’accompagnement se déroule généralement sous forme d’entretiens individuels. Après un temps d’écoute et de clarification, des outils sont mobilisés pour travailler sur les émotions, les représentations, les comportements ou les objectifs de la personne.

Selon la situation, une séance peut inclure de la visualisation, un travail sur les croyances limitantes, un protocole PNL, une induction hypnotique ou simplement une reformulation active.
La posture reste toujours non prescriptive. Le changement est accompagné, pas imposé. L’approche s’adapte à la personne, à sa demande, à son rythme.

Certain·es accompagnant·es développent une pratique spécialisée (gestion du stress, soutien à la parentalité, accompagnement des transitions de vie), d’autres interviennent de manière plus généraliste. La qualité de présence, la capacité à ajuster sa posture, à poser un cadre clair et à rester centré sur la demande font partie des compétences clés.