De plus en plus d’études montrent que l’estime de soi est au cœur de la performance des personnes, des équipes et des entreprises. Les bénéfices d’une bonne estime de soi sont nombreux : une stabilité émotionnelle, une meilleure résistance au stress et à l’échec, une plus grande capacité à se dépasser et gagner en assurance.
Selon Rosenberg, « Self concept and psychological well-being in adolescence », l’estime de soi est un indicateur d’acceptation, de tolérance et de satisfaction personnelle à l’égard de soi, tout en excluant les sentiments de supériorité et de perfection. Comprendre et travailler l’estime de soi et l’estime des autres nécessite une connaissance préalable du concept général du Soi qui englobe l’estime de soi. C’est un concept que l’on retrouve dans des domaines tels que la psychologie analytique qui l’envisage comme le centre du psychisme de l’individu et ses pathologies.
Comment comprendre l’estime de soi ?
C’est en 1890 que la notion d’estime de soi fut, pour la première fois, définie par le psychologue américain William JONES. William JONES expliquait que « l’estime de soi se situe dans la personne et qu’elle se définit par la cohésion entre ses aspirations et ses succès ».
L’estime de soi comme baromètre
L’estime de soi est le résultat d’une auto-évaluation. Il s’agit en quelque sorte d’un baromètre révélant dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs. Elle se manifeste par la fierté que nous avons d’être nous-même et repose sur trois piliers :
Evaluation de l’estime de soi
« D’expérience en expérience, j’en arrive à la certitude que je ne suis fait pour rien » Jules Renard.
L’échelle d’estime de soi de Rosenberg est une échelle souvent utilisée par les psychologues exerçant avec des adultes. Le patient est invité à répondre graduellement aux questions suivantes :
Deux niveaux de l’estime de soi :
Développer l’estime de soi
« Chacun cherche à se fuir, personne n’y parvient, on reste prisonnier du moi que l’on déteste. » Lucrèce
L’acceptation
La clé de toute guérison passe par l’acceptation que ce soit d’un point de vue physique, psychique ou spirituel. Accepter, c’est d’abord reconnaître ses difficultés, ne pas aller contre et reconnaître sa responsabilité.
De ce fait, il n’y a plus de place pour les frustrations, les colères, les remords, les regrets et tout ce qui peut apporter de la douleur.
Les trois concepts suivants sont proches :
Les blocages et les croyances limitantes
Une croyance est une idée généralisée que vous déduisez à partir de différentes expériences qui marquent votre vie. Cette croyance devient un principe de base qui va guider tous vos choix et vos décisions durant toute votre vie. La croyance n’est jamais vraie à 100%. Disons, qu’il s’agit plus d’une interprétation, une sorte d’explication inconsciente. Il arrive, chez certaines personnes, que les croyances ne soit pas forcement les meilleures ou les plus utiles.
Il existe plusieurs souffrances qui bloquent la confiance et l’estime de soi :
Comment améliorer l’estime de soi
Le résultat qui découle d’une mauvaise estime de soi peut générer des effets relationnels pénalisants : comportement hésitant, incapacité à valoriser ses compétences à leurs justes niveaux et le syndrome de l’imposture (renier tout accomplissement ou réussite personnels).
La bonne nouvelle est que la psychothérapie et le coaching, entre autres, proposent des solutions pour permettre de vaincre son manque d’estime de soi durablement.
La PNL est également très efficace. Des exercices sont proposés pour renforcer notamment sa confiance en soi.